Thursday, April 1, 2010

La Florida

Je me suis dit que mes lecteurs et lectrices francophones devaient sans doute s'ennuyer un peu. Voici donc.

J'ai récemment été en vacances à Fort Lauderdale où mes parents louent un condo. Partir en vacances m'a toujours paru tellement agréable. Par contre, une fois sur place, l'effet peut être désanchanteur. Et le retour à la réalité montréalaise pire encore! Ne vous méprenez pas : je suis une véritable enfant gâtée d'avoir pu bénéficier de ce voyage et j'en remercie mes parents. Voici les hauts et les bas de Ma Florida 2010.

Les hauts :
  • le pina colada de T.G.I. Friday's à tous les après-midis. À mon avis, LE meilleur cocktail mix "prêt-à-boire" vendu.  Disponible à la... SAQ.
  • La chaleur et le soleil.
  • Sortir en gougounes cheap ou en sandales chics, mais vivre pieds nus dans mes souliers!  Comme une collègue m'a déjà dit: "J'ai les orteils claustrophobes!"
  • Passer du temps de qualité en famille.
  • Magasiner.  Acheter des trucs vraiment bien à des prix tellement doux sur le portefeuille!
  • Manger un steak de pepa sur le BBQ :o)
  • Lire au soleil.  J'ai lu le livre The Devil In The White City qui relate la foire universelle de Chicago en 1893 et, parallèlement, l'histoire de l'homme qui a probablement été le premier meutrier en série aux États-Unis.  Un peu sombre pour une lecture de vacances, mais fort intéressant.  Qui eût cru que le mélange à crêpes d'Aunt Jemima, les Shredded Wheats, la gomme Juicy Fruit et la bière Pabst Blue Ribbon émanaient tous de cette exposition universelle?

Les bas : 
  • Les Américains ne semblent pas recycler. Il n'y a aucune dispositif de recyclage ni aucune collecte au complexe de condos. Mais ça ne s'arrête pas là. Dans les centres commerciaux, il n'y a que des poubelles; aucun dispositif pour jeter ses bouteilles en verre ou en plastique. C'est pratique courante dans les aéroports canadiens de mettre à la disposition des voyageurs des récipients pour les journaux, bouteilles et autres items à recycler. Je me suis tapé Détroit, Atlanta et Fort Lauderdale sans jamais voir un seul endroit dédié au recyclage. À L'AIDE! Je mets habituellement jusqu'aux étiquettes de prix et les attaches en plastique qui les pendent après mes vêtements au recyclage, pouvez-vous vous imaginer mon malheur de carrément jeter à la poubelle tout ce que j'aurais normalement recyclé à la maison? Je rageais en dedans.
  • PIRE. À la maison, j'utilise des bacs de plastique pour l'épicerie, des sacs durables et réutilisables pour les commissions et un sac en nylon pour le magasinage.  J'avais amené 2 sacs en nylon pour mes achats :o), mais rien pour l'épicerie.  Et ils en mettent des sacs en plastique!  Vous achetez des bananes, du lait, un pain et de la viande?  Vous allez sûrement vous retrouver avec 4 sacs parce qu'ils ne mélangent pas la viande aux autres éléments, le pain sera écrasé si vous le combiné à un autre item et ainsi de suite.  À la caisse, quand je le pouvais, je fourrais moi-même mes sacs pour éviter le gaspillage tellement ça m'horripile.
  • Me badigeonner de crème solaire avec un FPS 50 et réussir à rôtir comme un poulet au four.  PIRE.  Les filtres solaires chimiques me donnent des points blancs.  Pas pire pour une esthéticienne, non?
  • Avoir fait une réaction allergique au soleil.  Merci à ma prof en esthétique qui m'a indiqué que ça devait être une lucite estivale bénigne (en effet!).  "atteint pas de moins de 10 % des adultes. Son parcours est simple : épargnant le visage dans 80 % des cas, elle se localise sur le décolleté, les épaules, les bras, les jambes sans oublier parfois le dos des pieds et ce, dès le 2ème jour d’exposition solaire intense ou prolongée de l’année. Aussi inconfortables qu’inesthétiques, on la remarque par l’éruption de petites taches rouges légèrement saillantes ressemblant à de l’urticaire ou de toutes petites cloques associées à de vives démangeaisons. 
    La lucite estivale touche surtout les femmes (dans 90 % des cas)."  Pile poil.  Je me serais grattée au sang! 
    • Rentrer à Montréal et être obligée de porter des bas et des souliers fermés :o(  


    J'attends impatiemment que la chaleur s'installe pour enlever mes ti-bas!

1 comment:

  1. You poor thing! Hopefully your spots/marks will disappear soon. You are right, a lot of the US is not on top of recycling, garbage everywhere and you only notice the difference when you return home. xx

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