Saturday, February 27, 2010

La liste

Est-ce qu'un homme vous a déjà proposé de mettre votre nom sur sa liste d'attente?  Sinon, le feriez-vous?  La première réponse, blessée dans notre féminité et notre égo, c'est un non catégorique.  Pourtant, on le fait dans les restaurants, les bars, les magasins, les bonnes écoles, etc.  Alors pourquoi ça semble horrible quand on parle de relations personnelles?   Si nous sommes prêtes à attendre d'être appelée pour  être servie dans un restaurant snob, pourquoi on s'insulterait d'attendre notre chance auprès d'un homme qui pourrait en valoir la peine? Laissez-moi vous mettre dans le contexte.

Vous le connaissez vaguement depuis un moment déjà.  Certaines sorties de groupe vous ont permis de mieux le connaître un peu, mais pas suffisamment pour déterminer de manière officielle s'il y a compatibilité ou non.  Vous savez qu'il désire une relation sérieuse.  Il clame qu'il a fini de butiner.  Par contre, quand vous lui demandez ce qu'il fait de sa fin de semaine, une nouvelle conquête s'inscrit à son agenda chaque semaine.  Il n'a peut-être pas trouvé, mais il cherche activement!

"Et qu'est-ce que ça prendrait pour que j'aie ma chance?", que vous vous demandez.  Après tout, il est bel homme, une bonne tête sur les épaules, il semble indépendant et pourrait correspondre au profil que vous cherchez vous aussi.  On n'achète pas une bagnole sans l'avoir essayée, non?  Celui-là, il pourrait vous plaire.  Vous prenez votre courage à deux mains et jouez le tout pour le tout en laissant sous-entendre que vous seriez ouverte à l'idée d'occuper un de ses vendredis ou samedis soirs.  D'accord, il ne vous laisse pas tomber sèchement avec une phrase comme "Not tonight, beautiful", mais il vous suggère plutôt d'apposer votre nom sur sa liste d'attente!

On suppose bien que la liste d'attente est une blague, un prétexte pour ne pas dire les choses telles quelles sont.  Vous le rebutez?  Sans doute pas parce que vous avez remarqué que vous ne laissez pas tout à fait indifférent.  Vous avez même cru l'avoir surpris en flagrant délit d'observation corporelle sur votre personne.  Aussi, l'attente ne doit pas signifier que vous renoncez à toutes les  autres offres que vous recevez; quand même!  Vous êtes une célibataire, pas une sainte.  Ce n'est recommandé à personne de poireauter en supposant que vous passeriez peut-être à côté d'une autre belle occasion.  Vous continuer donc à magasiner l'homme de vos rêves.

En même temps, dans le coeur de vos célibats respectifs, votre nom ne semble jamais arriver au haut de La Liste.  Votre téléphone reste muet.  Il est gêné?  Il a peur de votre verbomotricité?  Il vous prend pour une croqueuse d'hommes?  Hé oh, c'est LUI qui possède ladite Liste!  Or maybe he's just not that into you...

"On dirait un garçon qui taquine une petite fille dans la cour d’école en lui tirant ses lulus!  Ils ne sont pas capables de s’entendre, ils n’arrêtent pas de se chamailler, mais ils ne sont pas capables de se laisser tranquilles non plus".  Attirance?  Fascination?  Acharnement?  Mystère!  Quoi qu'il en soit, La Liste demeure un sujet de discussions infatigable.  

Et vous, laisseriez-vous votre nom sur sa Liste?

Sunday, February 14, 2010

Addictions - Part 3 : Solitaire

My grandma taught me how to play cards.  She loved playing cards.  We'd play almost every night at the hospital when I was visiting her.  When I was just a kid, she taught me a few easy games.  My dad has also always been a big card player.  Every time he would finish working the night shift with his team (communément appelée "La 2"), I would wake-up to a kitchen or backyard full of cops playing cards.  (This is also why I am absolutely not interested/fascinated by men in uniforms - I grew up surrounded by them!  The fireman or policeman suit doesn't quite do it for me).  My sister is also a great card player.  She used to play every night with her boyfriend when she was in college.  She plays cribbage, 500 and other games I can never remember the names of.  She's always up to learn a new game.

My mom plays Tock and, like her, I am not a huge fan of cards.  I play but, with the exception of Tock, I can't say I really have a thing for it.  There is another exception.  And it is such an exception that it is an addiction!  I looooooove playing Solitaire (and / or Mahjong) on the computer.  And I'm quite good at it too!  Looking for a way to unwind before going to bed?  Solitaire.  Wanting to drink a nice coffee while relaxing on a Saturday morning (make that early afternoon)?  Solitaire.  Too depressed or sad to read and focus?  Solitaire.  I put on some music and click.  It's a solution to many problems.  It is a way for me to completely pull the plug and just chill.

In a previous life (good God - already a decade ago!), I would wake up and go sit in front of the computer to play for about an hour or two.  The then-boyfriend would bring me my coffee or tea while I would indulge in my hour of inexpensive relaxation, a bunny on my lap.  Does life get any better than this?

I have MASTERED the Spider Solitaire medium level, even though it took me forever to get over the ugly spider on the cards.  I am considering moving to the Difficult level now.  I excel at the traditional Solitaire standard style and I am pretty damn good at Vegas style too!  Not only does this girl got back, but she got game!  My name is MissIPP and I am addicted to Solitaire!

Wednesday, February 10, 2010

Dr. DoLittle

J’ai toujours adoré les animaux. Depuis que je suis née, j’ai eu près d’une dizaine de hamsters (j’ai même vu un accouchement d’hamster!), des poissons, 2 perruches (+ 1 beau-frère :oP), 4 chats, 1 tortue et 2 lapins.  Mon père me taquine souvent en m'appelant "Dr. DoLittle".  Un moineau trop sûr de lui prend la porte patio chez mes parents pour un paysage sans fin, se cogne le bec direct dessus et tombe sans connaissance devant la porte.  Qui ma mère appelle-t-elle?  Moi.  Un bébé corbeau est retrouvé une patte cassée sur le terrain et le voisinnage de bêtes plumées au grand complet couaque.  Qui est-ce qu'on appelle en renfort?  Moi.  Les chats errants du voisinnage viennent manger et boire chez qui?  Chez moi.  Je suis aussi celle qui arrive en renfort lorsqu'un animal de mon entourage ne va pas bien, lorsqu'il est malade, lorsqu'on doit aller porter sa petite dépouille chez le vétérinaire.  

Certaines personnes ont un don inné avec les enfants.  Je n'ai pas hérité de ce don.  Vous me mettez dans un salle avec 25 enfants et il n'y en aura pas un qui sera "naturellement" attiré vers moi.  Par contre, lâchez lousse deux chiens, 3 chats, 5 oiseaux, 2 otaries, 6 lapins, 3 pigeons, 8 écureuils, 9 marmottes et une souris verte(!) et vous pouvez être certains que je viens de me faire tout plein de nouveaux amis!  Je me plais à croire que je peux "parler" avec les animaux.  C'est correct. Ce que vous pensez (que j'ai besoin d'une camisole de force), je le sais déjà.  Je m'assume. 

En 2002 lors d'un voyage à Cancun avec ma soeur et ma cousine, nous avons été visiter le site Xcaret.  Un félin était couché sur le côté en bas d'une passerelle sur laquelle nous passions.  Ma soeur et ma cousine appelaient le gros chat, tentaient de le faire remuer, lui parlaient, etc.  Il n'y avait rien à faire.  À en croire le manque total de réponse du minet, il devait être sourd.


Je taquine les deux filles et je leur dis que, puisque je parle aux animaux, je vais faire bouger le bébé léopard afin que nous puissions prendre une photo de lui le regard vers notre lentille au lieu de le laisser plongé dans les bras de Morphée.  Je prends ma voix de Dr. Do Little.  Une seule phrase et l'animal est gagné!  (Bien sûr!)  Il lève immédiatement la tête vers moi et nous immortalisons ce cliché.  Je suis douée avec les animaux! 

Mes deux lapins ont vécu dix ans.  Je les ai nourris de légumes frais (50$ d'épicerie exclusivement pour les messieurs à toutes les deux semaines).  Je peux vous dire que les lapins sont beaucoup plus intelligents que vous ne le croiriez jamais.  Qu'ils sont aussi affectueux, sinon davantage, que les chats et les chiens.  Qu'ils sont très propres et qu'ils apprennent facilement à utiliser la litière.  Que leurs dents poussent éternellement et que dans leur qualité de rongeurs, ils détruiront tout ce que vous laisserez sur leur passage.  Une chandelle en parafine?  Mangée.  Un livre de 350 pages?  Il a servi d'amuse-gueule durant la nuit.  La dernière revue de mode?  On l'a utilisée pour en faire 150 pages distinctes, dorénavant étalées sur le plancher.  Un fil de téléphone?  Ça explique pourquoi le récepteur n'émet plus aucun son.  Un fil électrique?  On comprend maintenant pourquoi le lapin blanc a le poil de poitrine orangé et n'arbore plus ses magnifiques moustaches : son poil et ses moustaches ont cuits lors du choc électrique!  Le corps du lapin n'est pas fait pour vivre une quinzaine d'années et bien réussir sa domestication.  Un lapin vivre tout au plus 3 à 4 ans dans la nature avant de finir en tragédie routière, en repas pour un loup ou un renard.  Il peut aussi mourir de froid ou de faim.  Mon plus vieux est décédé des suites d'un cancer des os et le plus jeune, d'une labyrinthite.  Les trois dernières années de leurs vies m'ont coûté plus cher en frais de vétérinaire que ce que j'ai mis comme mise de fond lors de l'achat de mon condo.  Ce que vous êtes en train de penser (que je suis folle!), mon père me l'a déjà dit!  :o)


Au condo, les écureuils viennent manger dans mes vidanges.  Ils boivent l'eau dans le bol des chats errants.  Quand ils m'aperçoivent dans la maison, ils grimpent sur le moustiquaire de la porte patio et le bougent pour que je remarque leur présence et remplisse leur estomac!

Il y a quelques semaines, j'ai aperçu dehors devant ma fenêtre de chambre, un bout de sol où la neige avait fondu.  Il faisait encore nuit et je ne m'en suis pas souciée même si je trouvais ça incroyablement bizarre que la neige soit fondue juste en cet endroit.  Une heure plus tard, je me lève officiellement pour aller travailler et en ouvrant les rideaux, j'aperçois une magnifique queue grise qui remonte doucement du trou déneigé.  Mon coeur a fait trois tours.  J'approche de la vitre et, à moins de deux pieds de ma fenêtre, je vois reposer un petit corps d'écureuil, le ventre encore tremblottant.  Son petit corps chaud, quand il s'est affaisé devant ma fenêtre de chambre, a fait fondre la neige.  Je savais que je ne pourrais pas le sauver.  En quittant la maison le matin, j'ai jeté un coup d'oeil par la fenêtre.  Son petit ventre était devenu immobile.  J'ai mis dans ma voiture une boîte de carton et une paire de gants chirurgicaux.

Sur mon heure de lunch, je suis rentrée à la maison.  J'ai été retrouver le petit cadavre qui reposait toujours devant ma fenêtre de chambre.  Heureusement, il avait neigé durant la matinée et sa tête était recouverte.  Sa fourrure était magnifique.  Je l'ai flatté.  J'ai déterré ses petites pattes en prenant grand soin de laisser sa tête enneigée pour lui laisser son amonymat.  Je ne sais pas ce qui l'a tué : une battaille avec un chat errant, une voiture qui passait et qui l'a frappé mais pas suffisamment violemment pour qu'il décède sur le coup de l'impact ou encore l'âge ou la malbouffe?  Peu importe.  Il y a un grand parc devant chez moi.  Il aurait pu aller prendre son dernier repos au parc!  Mais non.  Le petit écureuil au magnifique pelage gris  a choisi de venir prendre son dernier repos devant ma fenêtre de chambre.  De toutes les fenêtre de chambres sur la rue, il a choisi la mienne!

J'ai mis mes gants chirurgicaux.  J'ai déneigé son petit corps.  J'ai pris mon porte-poussière et j'ai soulevé le petit corps en état de rigor mortis et je l'ai déposé dans la boîte de carton. Il était hors de question de laisser là l'écureuil et que je me retrouve avec un cadavre en décomposition devant ma fenêtre de chambre!  Avouez que comme image pour vous réveiller le matin, vous pourriez trouver mieux!  Pire encore.  Il était hors de question de le laisser devant ma fenêtre là où les corneilles pourraient venir se faire un festin, où les chats errants pourraient venir casser la croûte.  J'ai pris mon petit gris et je suis allée porter  sa petite dépouille chez le vétérinaire pour une incinération.  Vous pouvez m'appeler Dr. DoLittle.


Monday, February 8, 2010

Addictions - Part 2: coffee

I have already mentioned, in one of my first blogs, that I started to drink coffee with my grandmother.  I was in pre-kindergarten: "At the tender age of 3, I started enjoying cafe latte! I remember that the color was vaguely beige-ish. There was more milk and sugar than coffee. But i would have my coffee with her in the morning."

I slowed down my drinking in elementary school.  My mom didn't serve me any coffee on the week-ends and since I was in school during daytime when my grandma would usually have hers, I didn't enjoy the bean for a few years.

I started drinking it again in high school.  I don't exactly remember why and when, but I do know I always enjoyed this hot nectar.  I was still drinking it with sugar and milk.  My friends' parents were shocked if I slept over on the week-end and asked for a cup of coffee when I could see them enjoying theirs.  Again, my addiction could have been worse then drinking coffee.

I traveled to Brazil at the age of 14.  A wonderful opportunity, an experience that shaped my life on many levels.  Shortly after I arrived, I discovered that in Brazil, coffee is not just a beverage, it is a way of life!  In the home where I was living, the maid always kept a full thermos of coffee.  I was familiar with low-calorie sweetners such as Splenda or Equal, but always preferred traditional white or brown sugar to sweeten my coffee.  In Brazil, when people offered me coffee, they asked: "Açucar ou adoçante? (Sugar or sweetener?)  Brazilians are addicted to artificial sweeteners!  Less calories, of course.  When you have the freedom to expose your buns on the beach 12 months out of the year, I guess you worry a bit more about your calorie intake.  While everyone was offering me adoçante, no one cared to inquire if I would take milk in my coffee.  Another culture shock for me.  Brazilians enjoy cafezinhos: very frequent but small doses of coffee, very sweet, no milk.  And so, from that moment on, that's how I would drink my coffee : black and sweet.  A blessing for someone who eventually became lactose intolerant.
For the past few years at home, I only brew café do Brasil.  I made sure to bring back many packs on my last trip to the home country of The Girl From Ipanema.   I am blessed to have Cariocas as friends (As crianças!) who make sure to provide me with what I need for my fixes. I have to have my coffee when I walk into the office.  It calls me.  I don't feel completely enabled to work until I have had a sip or two. And I'm a spoiled brat because my office neighbor is our chairman's secretary and she usually arrives before I do so by the time I get to work, the coffee is ready and begging for me to indulge in one of my vices.  On the week-ends, I fantasize about it when I am still in bed.  It's one of the first things I do after greeting my cats.  The aroma is a delight. The flavour is enchanting.  Its warmth wraps me from within. My name is MissIPP and I am addicted to coffee!

Saturday, February 6, 2010

Addictions - Part 1 : beauty

I am a very faithful addictee.  For years, I only bought jeans from one store (Gap).  Only bought shoes from a specific store (Aldo).  Always went to the same Italian restaurant (Pasta Andrea).  Only purchased my pyjamas and under-garments from one place and one place only (La Senza) - until they entirely changed their new in-store look (gags) and concept approximately 2 years ago.  I worn Gap's Heaven Perfume for more years than I can count and it was the only fragrance I would wear.  Now I have been a Chanel Chance girl for over 2 years and cannot even begin to imagine I will eventually switch.

I am open to discovering new things.  I often come back to the same bottles of wine (Rosemount Shiraz, Amarone Montresor, Chateau la lieu, Brouilly sous les balloquets, Castello di Pomino Frescobaldi, Pinot gris Pfaffenheim, etc.), but I am certainly always up for trying something new!
I thought I would write a little something something about my addictions.  Of course, my addictions are not life threatening, do not tear my family apart, not (necessarily) very costly and well, they make me happy.  They are my stupid "must haves" things.

I start with beauty.  My "first love" was Boy George.  Let me tell you, no man can wear lipstick and eyeshadow like the The Boy!  I was 4 years old and told my mother I would one day marry Boy George.  She didn't want to bluntly burst my bubble so she told me she didn't think I could because, well, Boy George liked men.  That didn't seem to bother me, so she had to explain that Boy George liked men so much he would only be interested in marrying another man.  Besides, he was much older.  Well, poopers.  A few years later, I was crazy in love with Prince. I may have been jealous that he was walking more graciously than I could in high heels.  I was in grade 2 and wore PURPLE (not lilac, not sheer, but purple as in "purple rain") lipstick to school.  Grade 2.  My teacher had called my mother to tell her I was wearing purple lipstick to school..  "Yeah, I know" is what I think she replied, half ashamed, half in approval.  It could have been much worse than wearing lipstick to elementary school.  I'd always been fascinated to see my mom put on her makeup. Now I was doing it myself!


I was wearing blue kohl eyeliner in grade 3 and had my very own tube of day cream (purchased by my mom in a professional esthetic salon) by the time I was in grade 6!  No wonder I later became an esthetician.

In 1995, I found love.  Then sold $6.95 - I think it's $14.95 now, I purchased the clear Body Shop Eyebrow Gel. OMG.  My brows are naturally dark and well defined but this made them POP!  I no longer had to put hairspray on my fingertip and go over my brow line.  I simply had to comb my lashes with this clear gel and ta-da!  My lashes would be shiny and stay put all day.  The year is 2010 and I still carry it at all times in my purse!  All the time. 


This item is my first confession.  My name is MissIPP and I am addicted to the Body Shop clear Brow & and Lash Gel!

 What are your addictions?  And NO, sex cannot be confessed as an addiction here.

Monday, February 1, 2010

Are you trying to fool me?

In March I will be celebrating 10 years working for the same company.  As I mentioned before, I have been working in customer service all my life.  I started answering consumers for this company about 2 months after I joined because I had the knowledge to answer their questions.  It's with time that I discovered that investigation skills are just an added bonus when doing consumer relations.

If you are into freebies, please raise your hand.  I see a lot of hands up in the air (and wave 'em like you just don't care).  Most of us are quite happy when we can get free goods.  What I came to discover is that some people make it their way of life!

I also realized that consumer relations also means frequent callers.  If I pick up the phone and recognize the consumer by his or her voice, in most cases, it is not a good sign!  It means we've been talking often.  I have heard stories about deceased husbands, children who don't visit their parents anymore, upcoming or past surgeries, traumatizing car accidents, husbands who have cheated, etc.  Although I will not name my employer, let me confirm that I work for a manufacturer and not for a social help line.  But people get lonely and they know they will get someone on the line.  And if I have spoken to them before, I have become somewhat of a friend!  I'm a sucker for the elderly.  I always think to myself: "And if this were my grandmother, I would want her to have someone listen to her".  Then again, I was there for my grandmother and she didn't need to call strangers to have company, but that's a whole different and sad story!

There was this one woman who lived in the country.  Let's call her Jane Doe.  Jane had called numerous times to get discount coupons, to exchange a product, to complain about this, that and the colour of the sky.  In good consumer relations, we address those issues.  My personal policy is not that the client is always right.  It is to let the client think they are right and, in the end, to leave them with a pleasant feeling.  But not at any cost.  I don't believe that knowingly getting screwed over by consumers is part of good relations for a company.  So Jane here is starting to exceed the limit of what is acceptable.  (Personally, if I had to call a manufacturer 10 times due to a defect or issue I have with their product, I think I would switch!)  When a person is that persistent and finds a problem with every item she purchases, it raises a red flag for me.  ADDICTED TO FREEBIES ALERT!

One morning, my phone rings.  The woman on the line starts to tell me her story and as she's talking, I am searching through my database.  I know this voice but cannot quite identify it.  I ask her name and she answers (modified information here) "Mary Smith".  Basically, she is asking for her money back because she is not satisfied with her purchases, which represents roughly $75 to $100.  I take down her phone number and tell her that I have an emergency and must let her go, but that I will call her back to solve the issue within the next 30 to 45 minutes.

I take this time to gather all my information because I will need to be ready to stand my ground.  First things first.  She tells me she bought the goods at the (modified info again) BLA BLA store.  Problem is, our products are not sold at any BLA BLA store in North America at the moment.  So she's already lying to me.  Come on!  If you're going to take me for a ride, make sure you check the map first!  The goods she is asking for a refund on are (modified information) eggs, butter and bread.
 
I finally call her back within the hour.  She picks up the phone.
-Hello, may I speak to Jane Doe please?
-This is she.

And my ball is already rolling.  She doesn't know she's getting a ride in my passenger's seat and I know very well which roads I will be taking.  I explain that I am calling back concerning the refund request she made earlier.  I think we were in January or February then. 

"I don't know if you remember", I say, "but I had sent you a letter last October further to a complaint you had made then.  I sent you many goods and, along with those goods, I included a letter which listed all the items I was sending: eggs, butter and bread.  You are therefore asking me to reimburse you goods I had sent you for free 3 months ago.  Second, our products are not presently sold at BLA BLA stores in this country.  Last but not least, when you picked up the phone earlier, I asked to speak with Jane Doe.  When we first spoke an hour ago, you informed me your name was Mary Smith.  For these reasons, I am sure you will understand I am unable to grant you the reimbursement you are asking for".  "Yes, I understand", she let out in a whisper.  I wished her a good day and hung up.  I haven't heard from Jane Doe nor Mary Smith ever since.  I wonder why.

I love doing what I do.  I want to offer excellent service to all those who contact me.  I don't believe that the best consumer relations or customer service is based on freebies.  It's based on solving actual issues and keeping true customers happy.  That's my point of view and I'm sticking to it!