Même s'il nous arrive, souvent ou occasionnellement, de décrocher du rêve, je crois que la plupart des filles ont le désir inné de rencontrer le prince charmant.
Les premiers amours de ma vie ont été des chanteurs. J'étais enfant. La beauté de leurs visages et le rhytme entraînant de leurs mélodies me suffisaient. Avec le temps, on découvre qu'on a besoin de beaucoup plus pour le contentement! Et on comprend que le prince charmant n'est pas nécessairement l'Homme de notre vie.
Je faisais un voyage à l'étranger et j'avais 14 ans quand j'ai croisé mon Prince Charmant. À la première rencontre, c'est ce que j'étais: charmée. Pas amoureuse, un peu fascinée, mais complètement enivrée par son charme. Son regard enjoué, sa façon animée de parler, ses mimiques, son accent, sa manière de m'aborder, tout à fait... charmant!
Je l'ai revu à une fête qui se déroulait à la maison où j'habitais. Très cultivé, ses connaissances générales semblaient inépuisables. Il faut dire qu'il était âgé de presque 4 ans de plus que moi. Il était fascinant! Le teint basané, des yeux d'enfant illuminés, des lèvres pulpeuses et qui paraissaient douces à souhait, un popotin rebondi qui avait tôt fait d'attirer mon attention! Il citait Shakespeare et chantait Yves Montand. Son rire était contagieux, franc et mon âme... sous le charme. Total et complet.
Quelques jours plus tard, j'ai passé la journée avec lui à visiter le centre-ville, à découvrir les oeuvres d'art au musée historique et les histoires qui s'y rattachaient. À la tombée du jour, il m'a amenée prendre un café dans un endroit magnifique: des boiseries, un plafond tout en vitrail, des meubles antiques et des miroirs de presque deux étages de hauts (Confeitaria Colombo). Ce soir là, il m'a conduite à la maison, sous la lumière de la pleine lune. Du haut de ses 18 ans, il devait lire dans le bleu de mes yeux que la rêveuse en moi avait succombé. D'indifférente, j'étais devenue ensorcellée. Il m'a serrée contre lui et j'espérais sceller cette soirée d'un magnifique et long baiser. Comme dans les romans d'amour et les contes dans lesquels vivent les princes charmants! Il a souri, posé un baiser des plus tendres sur mon front et m'a murmuré: "Dors avec les anges". La galanterie de ce parfait gentleman me disait que je tombais pour le Prince Charmant.
Des années plus tard, je demeure persuadée que l'Homme de ma vie, comme mon Prince Charmant, ne m'embrassera pas le premier soir. Et il enflammera mon âme et mon coeur avant même mon corps.
Les premiers amours de ma vie ont été des chanteurs. J'étais enfant. La beauté de leurs visages et le rhytme entraînant de leurs mélodies me suffisaient. Avec le temps, on découvre qu'on a besoin de beaucoup plus pour le contentement! Et on comprend que le prince charmant n'est pas nécessairement l'Homme de notre vie.
Je faisais un voyage à l'étranger et j'avais 14 ans quand j'ai croisé mon Prince Charmant. À la première rencontre, c'est ce que j'étais: charmée. Pas amoureuse, un peu fascinée, mais complètement enivrée par son charme. Son regard enjoué, sa façon animée de parler, ses mimiques, son accent, sa manière de m'aborder, tout à fait... charmant!
Je l'ai revu à une fête qui se déroulait à la maison où j'habitais. Très cultivé, ses connaissances générales semblaient inépuisables. Il faut dire qu'il était âgé de presque 4 ans de plus que moi. Il était fascinant! Le teint basané, des yeux d'enfant illuminés, des lèvres pulpeuses et qui paraissaient douces à souhait, un popotin rebondi qui avait tôt fait d'attirer mon attention! Il citait Shakespeare et chantait Yves Montand. Son rire était contagieux, franc et mon âme... sous le charme. Total et complet.
Quelques jours plus tard, j'ai passé la journée avec lui à visiter le centre-ville, à découvrir les oeuvres d'art au musée historique et les histoires qui s'y rattachaient. À la tombée du jour, il m'a amenée prendre un café dans un endroit magnifique: des boiseries, un plafond tout en vitrail, des meubles antiques et des miroirs de presque deux étages de hauts (Confeitaria Colombo). Ce soir là, il m'a conduite à la maison, sous la lumière de la pleine lune. Du haut de ses 18 ans, il devait lire dans le bleu de mes yeux que la rêveuse en moi avait succombé. D'indifférente, j'étais devenue ensorcellée. Il m'a serrée contre lui et j'espérais sceller cette soirée d'un magnifique et long baiser. Comme dans les romans d'amour et les contes dans lesquels vivent les princes charmants! Il a souri, posé un baiser des plus tendres sur mon front et m'a murmuré: "Dors avec les anges". La galanterie de ce parfait gentleman me disait que je tombais pour le Prince Charmant.
Des années plus tard, je demeure persuadée que l'Homme de ma vie, comme mon Prince Charmant, ne m'embrassera pas le premier soir. Et il enflammera mon âme et mon coeur avant même mon corps.